MILLE CORDES

 

LA HARPE ET LA LYRE

LA HARPE

La harpe appartient à la famille des cordes pincées.

Elle mesure 1.86 m et comporte 47 cordes. Le corps se compose de la caisse de résonance et de la table d’harmonie, sur laquelle sont tendues les cordes. À l’intérieur de la colonne sont dissimulées les tiges commandant des mécanismes. La console comprend les mécanismes des fourchettes et les chevilles.

Les pédales, au nombre de sept, permettent de faire monter le son d’une corde d’un ou de deux demi-tons.

Suivant les cultures, on accorde la harpe de façon diatonique (ton par ton), modale (par exemple une échelle de cinq sons, dite pentatonique, comme en Asie), ou chromatique (par demi-tons, comme sur un piano, en Europe occidentale).

La harpe repose sur l’épaule droite de l’instrumentiste qui joue en plaçant ses mains de chaque côté des cordes. Pour obtenir un son, il peut pincer une ou plusieurs cordes.

Une brève histoire de la harpe

 

La harpe est, avec la flûte et certains instruments à percussion, l’un des plus anciens instruments de musique.

Née de l’arc musical, on la trouve en 2500 avant Jésus-Christ en Égypte et probablement même plus tôt en Mésopotamie.

La bible nous présente David, futur roi, jouant de la harpe pour le roi Saül ( I Samuel XVI, 14 à 23). Et David devenu roi jouant de la harpe est représenté dans les ouvrages, les vitraux et la sculpture.

 

(Eglise de Civray, David jouant de la harpe, photo J. Wildi)

C’est au Moyen Age que la harpe fait son arrivée en Europe. À partir de 1810, un jeu de pédales permet d’accéder aux demi-tons de la gamme chromatique. Elle est particulièrement présente aux XIXe et XXe siècles dans l’orchestre moderne et souvent associée à l’impressionnisme musical.

Outre la harpe classique, il existe également :

La harpe celtique, très célèbre depuis le renouveau de la musique celtique dans les années 1970. Plus petite, elle est reconnaissable à son arc toujours cintré et son absence de pédales, compensée par un système de palettes sous les chevilles. Elle comporte 32 à 38 cordes et mesure de 1.20 m à 1.40 m de haut. Elle est synonyme de musique irlandaise, écossaise et bretonne. Elle est l’emblême de l’Irlande.

collection personnelle

La harpe bardique ou harpe troubadour, descendante directe de son ancêtre du Moyen Age, tant pour sa facture que pour son répertoire. Cette petite harpe est portée, souvent sanglée : il est fréquent d’en jouer en se déplaçant. Ses noms évoquent ses origines : les bardes et les troubadours. Son registre est le plus souvent aigu.

BONUS !

LA LYRE

 

 

 

 

Wikipedia nous livre l’essentiel des informations (à l’adresse : https://fr.wikipedia.org/wiki/Lyre#cite_ref-CORD_5-0) dont je vous présente des extraits.

La lyre est l’un des instruments à cordes pincées dont les cordes sont parallèles à la table d’harmonie et dont la caisse de résonance ne se prolonge pas par un manche ; une structure similaire à celle de la harpe accueille la fixation des cordes. C’est sa position (parallèle à la caisse de résonance) qui la différencie de la harpe.

La lyre est l’attribut d’Hermès, son inventeur, d’Apollon musagète, d’Orphée, d’Érato, muse de la poésie lyrique et par extension du poète lyrique.

La lyre n’a pas de manche, comme la guitare, dans le prolongement de sa caisse de résonance, mais deux bras flanqués de part et d’autre. La lyre fait partie de la famille de la harpe : les cordes sont verticales, elles se pincent à vide et ne produisent qu’un son unique. À la différence de la harpe, la lyre a des cordes d’égales longueurs qui forment un léger rayonnement. C’est la tension et la grosseur de la corde qui permet les différentes intonations. Contrairement à la harpe, les cordes sont aussi parallèles aux deux montants.

La lyre est vue par les Grecs comme un instrument national et éthique. La lyre peut être confondue avec la cithare, la « phorminx » ou le « barbitos » (autres instruments à cordes proches de la lyre).

La lyre était populaire dans les civilisations antiques. Les représentations qui nous sont parvenues ont les formes les plus variées. La caractéristique principale est la caisse de résonance qui est étroite, ce qui rend l’instrument facile à transporter. Le nombre de cordes, limité de 5 à 8, réduisait l’instrument à un rôle d’accompagnement du chant. Aussi, ses nombreuses représentations médiévales sont beaucoup plus des allégories que le témoignage d’une réelle utilisation, du moins après le 10ème siècle. Ce sera aussi le cas pour les étiquettes de vin du 20ème siècle.

La tenue de l’instrument

Le musicien chantait tout en s’accompagnant de la main gauche. La main droite tenait le plectre et entrait en action quand la voix se taisait, comme pour un intermède instrumental.

La position du joueur de lyre

La lyre était tenue ou calée entre le bras et la main gauche, les cordes étaient pincées avec les doigts de la main droite. Dans le jeu à deux mains, l’exécutant se partageait les cordes : les cordes graves avec la main gauche, les cordes aiguës avec la main droite. Sachant que les cordes de la lyre se présentent à l’inverse du piano (grave à droite et aigu à gauche). L’exécutant est assis, debout ou en marche. Lorsqu’il joue assis, il pose l’instrument sur ses genoux et bat la mesure avec le pied. Lorsqu’il joue debout, il appuie l’instrument sur sa poitrine. On peut aussi en jouer allongé lors du banquet.

Symbole de la chanson et de la musique en général

La lyre est un symbole de la chanson et la poésie. Elle est beaucoup utilisée par les sociétés de chant ou d’ensembles d’instruments.

Accessoire

Sur les instruments joués en extérieur, en particulier les instruments dits d’harmonie-fanfare, on dispose d’un support de partitions appelé aussi lyre ; il s’agit d’une pince dont le fond plat est une plaque en forme de lyre.

Lyres du monde : Kissar, Krar, Begena, Simsimiyya, Nyatiti, Crwth et Jouhikko.

On rencontre surtout les lyres en Afrique de l’Est (Éthiopie, Somalie, Tanzanie, Ouganda, Djibouti, Kenya, Soudan, Égypte) et en Asie, dans la péninsule arabique (Yémen, Arabie Saoudite, Oman, Jordanie, Irak, Israël). Elles y accompagnent le chant lors de rituels de possession, de méditations ou de prières. Elles se prêtent aussi à des musiques à danser plus modernes désormais, autour du canal de Suez.

On a inventé au 17ème- 18ème siècle une nouvelle forme de cithare :

La cithare « moderne »

La caisse de résonance a une forme trapézoïdale, relativement plate. La table d’harmonie a une grosse ouïe centrale et des décorations y sont souvent appliquées. La cithare possède autant de cordes que de notes jouables (par la main droite) pour la mélodie, et quelques chœurs, ensemble de quatre cordes assurant les accords de l’accompagnement (qui sont joués de la main gauche).

La cithare africaine ou Cithare en radeau :

Cadre de bois ligaturé par des tresses: les cordes larges (« lamelles ») idioglottes sont relevées par deux chevalets transversaux en bois, et elles sont disposées sur le même plan en deux groupes de 6 cordes.

Lyrique, adjectif dérivé de lyre :

L’art lyrique est la terminologie sous laquelle sont regroupés les différents genres de musique vocale qualifiant, selon les époques et les lieux, les œuvres d’opéra. Il tire son appellation de la lyre, l’un des attributs d’Apollon musagète et de la Muse Érato, patronne de la poésie lyrique.

Lyre et cithare

On confond souvent la lyre avec la cithare dont le son est moins grave. L’invention de la lyre est attribuée à Mercure, celle de la cithare à Apollon. La cithare n’imite en rien la carapace de la tortue, ses deux bras sont beaucoup plus massifs que ceux de la lyre et ne sont pas incurvés en forme de corne. A la différence de celles de la harpe, toutes les cordes de la lyre et de la cithare sont de longueur égale ; seule la différence de grosseur et de tension de la corde produit donc la différence des sons.

Ceci est vrai pour la cithare antique.

 

 

REÜGE

 

« Reüge Music » est le fabricant le plus célèbre de boîtes à musique suisses exquises, de boîtes à oiseaux chantants, de montres de poche musicales et de produits connexes.

L’histoire de l’entreprise remonte à 1865, lorsque Charles Reuge crée sa première boutique de montres de poche musicales à Sainte-Croix (Suisse).

En 1886, son fils Albert Reuge ouvre un atelier de boîte à musique à Sainte-Croix. Il convertit rapidement l’atelier familial en une petite usine produisant des morceaux de musique.

c’est une lyre symbolisée, signe de la poésie et de la musique qui trône bien visibleau-dessus d’un ciel nocturne, invitation au rêve sur cette étiquette des… Artisans du Rêve.

textes et  étiquettes/collection Joël

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