Toulouse-Lautrec en quelques lignes :

 

 En novembre 2014, Albi fêtait les 150 ans de la naisssance de Toulouse-Lautrec.

Franceinfo présentait l’artiste dans un article que vous pouvez consulter à l’adresse :

https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/tarn/10-choses-savoir-sur-henri-de-toulouse-lautrec-pour-le-150eme-anniversaire-de-sa-naissance-598556.html#, Publié le 24/11/2014 à 08h21 • Mis à jour le 10/06/2020 à 23h15

et dont nous extrayons les lignes suivantes :

Un vrai noble

Henri Marie Raymond de Toulouse-Lautrec-Monfa, son vrai nom, n’est pas la moitié d’un noble ! Il est issu d’une des plus grandes familles aristocrate de France, descendant directement des comtes de Toulouse.

Ses parents étaient cousins

Son père, le comte Alphonse de Toulouse-Lautrec-Monfa et sa mère Adèle Tapié de Celeyran étaient cousins au premier degré. Ils ont eu deux enfants dont Henri était l’ainé, avant de se séparer. Henri a alors grandi auprès de sa mère.

1m52

A 10 ans, Henri a contracté la pycnodysostose, une maladie des os qui l’a empêché de grandir normalement. Il n’a pas dépassé 1,52 mètre. Ses jambes étaient très courtes et son visage déformé. Il a souvent joué de cette infirmité, allant jusqu’à poser nu pour des photographes.   (maladie génétique qui freine et fragilise le développement des os – https://culturezvous.com/qui-etait-toulouse-lautrec-portrait-peintre-facetieux/)

Mort 37 ans

Il meurt à seulement 37 ans des suites de son alcoolisme et de la syphilis. […] au domaine de Malromé, propriété de sa mère en Gironde, le 9 septembre 1901.

Productiviste

Malgré sa vie très courte et des milliers d’heures de « débauche », Toulouse-Lautrec a laissé une oeuvre immense : 737 peintures, 275 aquarelles, 369 lithographies, plus de 5000 dessins.

Henri a 19 ans, il mène déjà une vie parisienne, étudie dans les ateliers de grands maîtres  : Léon Bonnat et Fernand Cormon. Il installe son atelier d’été à Malromé et reste jusqu’aux vendanges qu’il décrit dans ses dessins. Il profite de l’amour de sa mère qu’il peint entourée d’hortensias et savoure la proximité de ses cousins au Château de Respide. (complément tiré de: https://www.malrome.com/toulouse-lautrec-art/)

 

 

Le château de Malromé se présente ainsi :

La Comtesse Adèle de Toulouse-Lautrec achète Malromé en 1883, attirée par la proximité du lieu de pèlerinage de Verdelais ainsi que la présence de sa cousine Madame Pascale au Château de Respide. Elle y trouve la sérénité et la stabilité que sa vie nomade avec son mari Alphonse ne lui offrait pas. L’acquisition du Château symbolise une liberté retrouvée.

Les Musées d’Occitanie, Encyclopédie précisent :

 Portraitiste de génie, il immortalise les stars, d’Aristide Bruant à Jane Avril, d’Yvette Guilbert à la Loïe Füller. Familier des maisons closes, il s’attache à la simple réalité quotidienne des prostituées. Le théâtre, la Comédie-Française, le vaudeville ou les scènes d’avant-garde pour lesquelles il conçoit programmes et décors, alimentent son goût insatiable pour la comédie humaine. Novateur dans de multiples domaines, il révolutionne l’illustration et les arts appliqués. (complément tiré de : )https://musees-occitanie.fr/encyclopedie/artistes/henri-de-toulouse-lautrec/

Dans la liste des artistes, il y a aussi celle qui est la plus connue : Louise Weber dite « La Goulue »

On s’avisera que seules les étiquettes dûment signées de Toulouse-Lautrec sont assurément des représentations de ses tableaux.

Les autres sont des copies ou dessinées « à la manière de ».

On trouve en bibliothèque ou en librairie une riche bibliographie de Toulouse-Lautrec.

Nous avons consulté :

  1. JULIEN, Lautrec, Flammarion, sd
  2. SCHMIDT, Toulouse-Lautrec, Imprimerie des Arts et Manufacture, 1987

T-LAUTREC, Fondation Pirre Gianadda, 1987, catalogue de l’Exposition

Henri de Toulouse-Lautrec-Monfa, Entre Mythe et Réalité, AGEP Editeur, Collection L’Esprit des Arts, 1991

collection Joël janvier 2021