Exposition La Vigne et Le Clocher à l’île de Ré
Notre Confrère Joël
présente 8 tableaux sur le Patrimoine Religieux
Pierre, 1er pape (?) (64? ou 67?) L’Eglise catholique considère Pierre comme le premier pape sur qui Dieu avait choisi de bâtir Son église (Matthieu 16:18).
Clément V 195ème pape, de 1305 à 1314 Juriste éminent,fin diplomate, avec lui commence l’histoire des papes en Avignon. Clément V fut d’abord le pape du procès et de la suppression de l’Ordre du Temple.
Jules II, 216ème pape, de 1503 à1513 dès son arrivée, Jules II s’empressa de lancer un certain nombre de projets d’urbanisme et des grands travaux publics, parmi lesquels l’ouverture de la via Giulia et la reconstruction de l’antique basilique constantinienne Saint-Pierre, qu’il avait confiée à Bramante.
Clément VII, 219ème pape, de 1523 à 1534 On retiendra de ce pape son conflit avec le roi d’Angleterre Henri VIII qui créée l’Eglise anglicane en 1533 et son rôle de mécène. Clément VII est avant tout un politique peu préoccupé de théologie. Il s’avère un pape mécène. Il enrichit la Bibliothèque vaticane, poursuit la construction de la basilique Saint-Pierre et charge Michel-Ange de représenter le Jugement dernier dans la chapelle Sixtine.
Léon IX, 152ème pape, de 1049 à 1054 Réformateur actif, intransigeant, il encourage la réforme clunisienne et inaugure la grande rénovation de l’Église, connue sous le nom de réforme grégorienne.
Jean XXII, 196ème pape, de 1316 à 1334 Jacques Duèze, né en 1244 à Cahors, mort en 1334 à Avignon, devient pape en 1316. Ancien évêque d’Avignon, il s’y installe, et y reste malgré son intention de ramener la papauté à Rome. Il canonise St-Thomas d’Aquin en 1323 et institue la fête de la Trinité en 1334
En 1506, Jules II prend à son service 150 mercenaires suisses pour assurer sa sécurité. Ainsi est fondée la Garde Suisse Pontificale. Il chargea Michel-Ange de l’édification d’un splendide tombeau pour lui-même et de la décoration du plafond de la chapelle Sixtine.
Jean XXIII, 262ème pape, de 1958 à 1963, De cette étiquette énonçant les noms de 6 papes qui se sont succédé de 1878 à 1963, on retiendra Jean XXIII qui a lancé le Concile Vatican II.
Jean-Paul II, 264ème pape, de 1978 au 2 avril 2005 Grand voyageur, Jean Paul II a accompli 104 voyages apostoliques hors d’Italie et 140 visites pastorales en Italie.
Croix huguenote : Ni porte-bonheur, ni objet pieux, ni objet de culte – parce que la sacralisation des objets n’a pas cours dans les Églises Réformées -, la croix huguenote est un signe qui affirme l’appartenance et l’adhésion à la foi protestante.
Collège Calvin Disciple le plus proche de Calvin qu’il rejoindra à Genève en 1558, Théodore de Bèze dirige alors le collège fondé par Calvin.
Clément Marot (1496-1544) Célèbre poète français du XVIe siècle, Clément Marot met en vers des psaumes de la Bible qui seront chantés dans toute la France et seront le point de départ du célèbre recueil, le psautier huguenot.
BÈZE, Théodore de (1519-1605) Lors de la première guerre de religion, il est aumônier de l’armée de Condé. Il dirige la délégation protestante au Colloque de Poissy (1561). Il préside le synode de la Rochelle en 1571 durant lequel la Confession de foi des Églises réformées de France est adoptée. extrait de l’Encyclopédie du Protestantisme, Labor&Fides – Le Cerf, 1995 Le Clos de Bèze est le doyen des clos bourguignons : au 7ème siècle, le duc de Bourgogne de l’époque donna à l’Abbaye de Bèze un important domaine situé sur la commune de Gevrey Chambertin.
Mur des Réformateurs C’est à Genève qu’a été érigé ce mur à l’occasion du 400ème anniversaire de la naissance de Calvin. Le groupe central représenté ici est constitué (de gauche à droite) de Guillaume Farel, Jean Calvin, Théodore de Bèze et John Knox. Sur les côtés du Mur, deux stèles rappellent les pionniers de la Réformation : Martin Luther et Ulrich Zwingli.
François 1e L’affaire des Placards est la polémique que provoqua le placardage clandestin d’un texte anticatholique sur les lieux publics à Paris et dans plusieurs villes de province, pendant la nuit du 17 octobre 1534. Elle provoqua la fin de la politique de conciliation menée par le roi François Ier en faveur des réformés.
Henri IV Ce roi signe l’Edit de Nantes en avril 1598. Cet édit de tolérance accordait notamment des droits de culte, des droits civils et des droits politiques aux protestantss dans certaines parties du royaume et des lieux de refuges (dont environ 60 places de sûreté). La promulgation de cet édit mettait fin aux guerres de Religion qui avaient ravagé le royaume de France depuis 1562.
Duc de Guise De la famille de Guise c’est Charles de Lorraine, duc de Guise né en 1571, qui nous intéresse. Il prit d’abord les armes contre Henri IV, mais il fit bientôt après sa soumission, et reçut le gouvernement de la Provence. En 1622 il conduisit une flotte contre les Rochelois et les battit, mais, ayant inspiré de l’ombrage à Richelieu, il se retira en Italie.
Richelieu À un Louis XIII ombrageux et soucieux d’affirmer l’autorité royale, Richelieu propose dans son programme de détruire la puissance politique du protestantisme en France et d’abattre l’orgueil et l’esprit factieux de la noblesse ; Il mènera le siège et la défaite de La Rochelle en 1628.
Bonaparte signe le Concordat en 1801 et les articles organiques en 1802, réglant la vie des églises protestante et catholique.
Henri III Sous le règne de son frère Charles IX, il s’illustre comme chef de l’armée royale en remportant sur les protestants les batailles de Jarnac et de Moncontour. Quatre guerres de religion se déroulent sous son règne. Durant les épisodes de la Saint-Barthélemy, Henri prend parti pour une action contre les chefs protestants. En janvier 1573, le roi lui confie le commandement de l’armée pour s’emparer de la ville de La Rochelle, capitale du protestantisme français. Malgré les moyens utilisés, le siège s’avère un échec.
Reine Margot Son mariage avec Henri de navarre, future Henri IV, qui devait célébrer la réconciliation des catholiques et des protestants en 1572, fut terni par le massacre de la Saint-Barthélemy et la reprise des troubles religieux qui suivirent.
Louis XIV Le roi s’appuie va être attentif à une interprétation très stricte de l’édit de Nantes, À la violence légale s’ajoute la violence militaire. Louis XIV va utiliser un corps de troupe réputé pour sa cruauté que l’on appelle les dragons et qui font des dragonnades. Révocation de l’edit de Nantes : Pour achever cette politique, Louis XIV révoqua le versant religieux de l’édit de Nantes en signant l’édit de Fontainebleau.
Duc de Rohan Dans les provinces de Saintonge, de Guyenne et de Languedoc, des soulèvements s’organisent, et de 1621 à 1625 de véritables opérations militaires ont lieu autour de La Rochelle, Saint-Jean-d’Angély, Montauban et Montpellier. Rohan est le chef de tous les insurgés.
Ex-Voto On trouve des tableaux de bateaux en perdition donnés comme ex-voto.
Ostensoir Un ostensoir est un objet liturgique dans lequel est présentée une hostie consacrée à l’adoration des fidèles et qui est généralement placé sur un autel.
La Sainte Face Tableau se trouvant à St-Martin. Les tableaux à scène religieuse sont nombreux dans toutes les églises.
Ex-Voto Des maquettes de bateaux ont été données en ex-voto
Autel Un autel est une table sacrée sur laquelle est célébrée l’Eucharistie. On trouve dans toutes les églises le « maître autel » situé dans le choeur et qui sert lors des célébrations publiques. On trouve des « autels secondaires » dans les chapelles latérales.
Statues Différentes statues, principalement des saints, ornent les églises. La Vierge à l’Enfant se trouve dans toutes les églises, avec l’enfant sur le bras droit ou sur le bras gauche.
Les Orgues Elles soutiennent le chant. Elles ont été introduites dans les église à partir du XIème siècle.
Les bibles et les Missels On en trouve dans toutes les églises, plus ou moins anciens.
Les sculptures Il s’agit ici d’une voussure de portail, comme on en trouve à St-Martin et à Ars.
Vêtements liturgiques Les « garde-robes » liturgiques des prêtes sont souvent bien garnies d’habits plus ou moins somptueux.
Les Cloches Elles ont toutes un nom, elles ont été baptisées.
Les chaires Elles ont une place importantes dans les temples protestants dès le début alors que c’est la Contre-Réforme catholique qui leur a donné une place reconnue dans les églises catholiques. Elles sont souvent très ouvragées.
Les diptyques et triptyiques Ils ornaient les autels. Depuis que le prêtre célèbre face au peuple, ils sont souvent relégués aux autels secondaires des chapelles latérales.
Statues Différentes statues, principalement des saints, ornent les églises. On trouve un évêque avec sa crosse à Ste-Marie.
Style roman Il se caractérise par des murs massifs et de petites ouvertures. Il se reconnait aux voûtes et aux arcades en berceau, appelé aussi « plein ceintre », le demi-cercle. Voir une façade avec de beaux arcs, des voûtes et un bon exemple du style.
Gothique flamboyant Au XIV-XVèmes siècles, le gothique, porté par une nouvelle inspiration évolue vers le flamboyant. C’est surtout la décoration architecturale qui est profondément transformée. Le terme de flamboyant est dû à la forme de flamme des remplages des baies (notamment des roses).
Style néo-gothique Style d’églises construites au XIXème siècle reprenant et actualisant le style gothique. L’exemple rétais en est l’église de St-Clément.
Style gothique La voûte en croisée d’ogive permet une répartition des charges différentes du roman et permet d’alléger les murs et d’agrandir les ouvertures. Une voûte sur croisée d’ogives est une voûte formée de deux arcs qui se croisent en diagonale. Voir une baie en arc brisé, une voûte et un bon exemple du style, celui de la plupart des cathédrales.
Gothique rayonnant gothique « rayonnant », entre 1230 et 1350, caractérisé par des roses majestueuses et de nombreux vitraux
Texte: Joël